Le connais-tu ?
Je le vois lisser ses cheveux et fixer la mer…

À qui parle-t-il ?
À personne ou peut-être à la mesure du vide.

D’où vient-il ?
De la couleur de sa peau, de l’orangé de ses yeux et de la fierté  de son nez…

Jamais, enfin depuis si peu qu’il est là, mais comme posé depuis toujours, en dérapage du temps quand celui-ci est calculé.

Il ne faut pas en vouloir aux villages d’être ce qu’ils sont. Ni aux gens d’être ce qu’ils ne sont pas.

Curieux ils épient
ce venu-d’ailleurs
qui chante la nuit aux étoiles et soupire dans une langue inconnue.