Aspres malgré ton humide maléfulmigation yeux de colère et de dons pour un enjoignement des paumes qui errent sur l’arrête du temps
glaise et granit mixés de touches apparentes celles de l’instance et du souffle enrobés de tes majestueuses caresses sur l’épaule désargentée d’un royaume étiré aux confins des règnes. Il y eut dictature il y eut magistrature, il y eut corruption des lumières et des cieux soudain orangés.

Des nomades fatigués posent leurs regards sur l’absence de mes horizons. Trop d’infinis et de versets milangues sur des partitions sexuées. Ton âme fustigée par tes pairs, ton corps abreuvé d’immensités solitaires. Un puits fumigène, un port désillusionné des bateaux de rouille et des carapaces sans chair.

Moi, Tortue des fugitives, lave cornée des ancestrales alluvions, dorsale des contusions amoureuses, je signe sur le chemin forestier des précipices marins, le nom des ongles et la strie de l’abîme.

Moi, corps offert aux immensités des insuffisances, je plie les genoux du rêve pour lui apprendre à attendre, prendre son élan et plonger en criant de la falaise, et voler vers des esprits nocturnes. Ouvrir les ailes du jeu et rebondir sur l’impossible lèvre de nos destinées.

Ce heaume ouvert respire l’aridité des silences quand ils chevauchent l’espace du vent.

Une dague enfoncée dans le cou des jungles, ce souffle qui terrasse le sable pour mieux libérer la dune, les tempêtes orchestrées de nos évasions.

Et ce tumulte qui n’obéit pas aux tempérances délicieuses, ce squelette réjoui des fins de nuit éprouvées par nos brumes.

Offrir encore, offrir enfin un repos aux folies angulées.

Offrir enfin, offrir encore cette piqûre sous le derme du sommeil.