Moi, cultivateur des inférences, croisillon des enlacements, mains ouvertes aux coutumes épistolaires.

moi, chargé de livrer aux rires leurs pulsions liminaires

et de tirer le vin fou des entraves lascives
je veux
maudire les gangrènes de l’hébétude
malaxer le pain des amitiés
souder aux corps les échéances primitives…

et diluer le sel des gerçures

Quand de l’aube à la fièvre se distille ton parfum des embrasements
C’est souterrain que les lunes inventent la lumière bleue
Choc contre mur et terre
Dans l’aspiration des emblavements goûter la levure des pagnes
et lisser les chevelures du signe pour tresser ta couronne de lèvres

Nommer baiser le coup de lame
Appeler la braise pour y brûler mon œil
J’ai enfin compris que le nœud se tord et que la lance se plie
Mais que dans l’ombre des filaments se corrompt mon étreinte

Un cheval roux plante sa corne dans l’hypothèse du vol.
Amour