Entre les feuillets de la roche,
ce murmure de l’absence
au doux soupir du grenadier
qui sourit dans ton miroir.
Tes lèvres carminées ont inventé la vie
et tu caches en granules
ta volonté féroce
quand elle sème une ombre furtive.
Chaque caresse est un silence
qui jamais ne cicatrise.
Dans ton œil, je vois fleurir la gemme
et ses palpitations utérines
qui rouleront sur le billard du festin
pour psalmodier mes mots.